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Le métier d'éditeur selon Philippe Olivier

Il faut prendre des risques, découvrir chaque fois de nouvelles pistes, de nouveaux talents, des nouvelles écritures. Il faut travailler en harmonie et être diplomate avec les auteurs, les imprimeurs, et les libraires. "Je pense que c'est un rôle de passeur, d'autres l'ont dit avant moi. C'est un métier qui nous passionne, il faut toujours que ça nous plaise. A partir du moment où on fait quelque chose de routinier et qui ne nous plaît plus, il faut changer de métier. Il y a une surcharge de travail. On est deux pour une grosse production, donc c'est un énorme investissement personnel.
C'est un métier comme un autre avec des horaires et des conditions de travail, qui rejoignent celles des artisans, des indépendants,

 

c'est-à-dire le week-end ça n'existe pas, le soir non plus. C'est 340 jours de travail sur 365. "Philippe Olivier se considère comme un artisan du livre. Il ne dirige pas une structure industrielle, travaille à son domicile, et fait presque tout lui-même avec Delphine Lebensart. Philippe Olivier ne considère pas l'édition comme une ascèse, ni comme une réalisation de soi, mais plutôt comme un chemin de vie : " C'est une façon de créer par l'intermédiaire des textes, des couvertures, des écrits des auteurs, afin de bâtir une ligne qui corresponde à ce qu'on aime en littérature".